GAZONOR
Le bassin houiller du Nord-Pas-de-Calais s’est formé à l’âge du carbonifère il y a 300 à 350 millions d’années, période durant laquelle se sont constitués 25% des réserves mondiales en houille. Ce bassin minier fut le plus important de France.
Entre la première découverte de charbon à Fresnes-sur-Escaut en 1720 dans le département du Nord, puis en 1841 à Oignies dans le département du Pas-de-Calais, jusqu’ à l’arrêt de la production le 31 décembre 1990, près de 2,5 milliards de tonnes de houille auront été extraites. Ce tonnage extrait ne représente qu’environ 10% de la quantité de charbon contenu dans le bassin.
Dès 1975, les Houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais ont étudié la faisabilité d’extraire le gaz de mine à partir d’installations de surface sur des zones où l’exploitation charbonnière avait cessé.
Ce grisou se trouve principalement sous deux formes :
- 5 à 10%
Sous forme libre dans les fissures et les pores du charbon,
- 90 à 95%
Sous forme adsorbée sur les surfaces internes (fractures et fissures) du charbon.
La formation du charbon et du grisou
Aujourd’hui GAZONOR innove avec son projet de production d’électricité verte et transforme le grisou en une ressource énergétique propre de proximité.
Le charbon est le produit de la décomposition des végétaux à l’abri de l’air. Dans une lagune d’eau douce peu profonde, s’installe une forêt dense. Avec le temps, le fond de la lagune se rempli avec les dépôts de végétation qui formeront, des millions d’années plus tard, la veine de charbon. Plusieurs cycles de déposition se succèdent par la suite. La durée d’un cycle, variable, est de l’ordre de 50 000 ans.
Le grisou, est généré par le processus de formation du charbon. Il résulte de la décomposition initiale des végétaux ayant constitué le charbon et se trouve donc enfermé dans les microfissures naturelles de la couche de charbon, on dit qu’il est adsorbé.
Il est principalement constitué de méthane (CH4), mais peut contenir également du gaz carbonique, de l’azote, de l’eau, de l’hydrogène et de l’éthane. C’est un gaz inodore et incolore, plus léger que l’air.
Dans les sous-sols des Hauts-de-France, les réserves de grisou certifiées et économiquement exploitables représentent actuellement 9,2 milliards de m3.
(réserves prouvées et probables, Certification DMT 2017)